Au terme d'un match fou,ponctué par un score nul de 2-2, St-Etienne remporte finalement la coupe de France 1982 au terme de la tragique séance des tirs au buts, grâce à un Jean Castaneda intraitable.
Tout avait bien commencé pour les verts, qui d'entrée de jeu, avaient pris le match à leur compte, empêchant littéralement les Parisiens de sortir de leur moitié de terrain.
Cette emprise Stéphanoise ne tardait pas à se révéler payante avec l'ouverture logique de Michel Platini à la 20ème.
Paris ne réagissait toujours pas, mais à la 37ème minute sur son premier corner de la partie bien dosé par Surjak, Boubacar profitait d'un mauvais renvoi de la défense Stéphanois pour égaliser de manière ultra réaliste.
Score de parité à la pause, inespéré pour Paris qui avait complètement étouffé jusqu'ici.
Le début de seconde période allait sonner comme un coup de tonnerre pour les verts, cueillis à froid par la première incursion du Psg dans le camp Stéphanois, ou Surjak réalisait un bon travail sur l'aîle pour lancer dans la profondeur Boubacar encore lui, qui fusillait Castaneda, 2-1.
Coup de maître pour le Psg qui en 2 occasions de buts inscrivait son second but.
Il na faudra pas 10 minutes aux verts pour reprendre leurs esprit, ou sur corner, Paganelli de la tête, surprenait tout le monde en égalisant, 2-2.
La fin de match sera à l'avantage des Stéphanois, qui acculeront sans cesse les Parisiens dans leur camp, sans pourtant conclure.
Les Prolongations verront une seuccession d'occasions de buts de part et d'autres, ou le chaos était proche dans les deux camps.
C'est même Castaneda qui s'emploiera à l'ultime minute sur une parade décisive, évitant le pire aux siens.
La séance de tirs aux buts, alleint bien mal démarrer pour les Stéphanois, ou après que Boubacar transformait son premier tir, Michel Platini, au sommet de son art jusqu'ici, vit sa frappe repoussée par Baratelli.
Mais Rocheteau manquait le sien, imité par Rep, on en restait donc à 1-0 pour Paris au bout de 2 tirs.
C'est à ce moment là que la partie va basculer. Surjak trouvera la barre de Castaneda, et Zanon ramenait les verts à flot, alors que la tentative de Dahleb était stoppée par un Castaneda en état de grâce.
Battiston profitait de l'offrande pour redonner l'avantage aux Stéphanois.
Fernandez n'avait plus le droit à l'erreur, et transforma son pénalty, mais restait sous le sursis de Larios, qui en cas de réussite offarit la coupe aux verts.
Jean François Larios ne tremblait pas et trompait Baratelli, la coupe basculait au vert au terme d'une finale pleine de rebondissements.